La révolte des gilets jaunes est une manifestation déclenchée par l’augmentation du prix de l’essence et qui s’est muée en crise sociale pour dénoncer la perte du pouvoir d’achat général du citoyen Français modeste.
En effet, les Français dans leur grande majorité ont des difficultés à vivre décemment depuis un certain moment. Les taxes, notamment celles sur la consommation de produits énergétiques sont devenues insupportables. L’objectif de ces révoltes est d’attirer l’attention des gouvernants afin d’œuvrer pour améliorer le bien-être de l’ensemble de la population française.
Répondant aux nombreuses revendications, les autorités gouvernementales ont à leur tour proposé des solutions permettant de rénover le cadre de vie en général. Quelles sont les mesures prises par l’Etat en cette année 2019 pour améliorer la performance énergétique des logements en France ?
Révolte des gilets jaunes : ce qui est reproché réellement aux autorités publiques
La manifestation des gilets jaunes est une crise d’ordre sociale. C’est en quelque sorte la conséquence d’un niveau de vie en chute libre, des impôts et taxes de plus en plus importantes à payer. En effet, depuis quelques mois, certaines réformes fiscales ont été prises et adoptées, menaçant le pouvoir d’achat en France. Par exemple, le niveau de la vitesse autorisée sur les autoroutes et voies routières a été revu à la baisse.
Ce qui a conduit à une multiplication de radars mobiles pour traquer tout contrevenant. Des contestations ont provoqué à la destruction de ces appareils de surveillance. Hormis cette situation, il est prévu des punitions sévères allant à la perte de 6 points sur le permis de conduire en cas de refus d’accorder la priorité aux piétons.
Mais la goutte d’eau ayant fait déborder le vase est la hausse du prix du carburant, notamment celui de l’essence. Ce type de carburant a connue pour la énième fois une nouvelle augmentation, sans oublier que déjà l’impôt sur le revenu est quelque chose qui menace visiblement le pouvoir d’achat de tous les ménages dans l’Hexagone.
A cette pression fiscale s’ajoute celle liée à la rénovation de logement écologique et économique pour vivre dans un cadre confortable. Malheureusement cela a poussé la population à investir les rues pour se faire entendre tout en exigeant un mieux être social.
Le gouvernement français a pris à bras-le-corps la situation et a fait des concessions importantes pour répondre favorablement aux revendications nées des mécontentements sociaux. Ainsi, au dire des autorités, de nombreuses aides et subventions seront accordées en 2019 dans l’immobilier pour inciter les particuliers à investir en masse dans ce domaine.
Le but est d’octroyer des moyens fiscaux et financiers pour entreprendre des travaux de réhabilitation ou de constructions neuves afin de proposer sur le marché de l’habitat des maisons performantes énergétiquement.
La crise sociale en France : Les accords obtenus dans le domaine de l’immobilier
Face à l’ampleur et aux nombreux dégâts matériels enregistrés pendant ces moments chauds de l’histoire de la France, le pouvoir public a engagé des discussions avec les insurgés. Ainsi, plusieurs concessions ont été faites, dont celles des aides visant à assister financièrement les propriétaires dans des projets de réhabilitation de logements anciens sur l’ensemble du territoire national. A partir de 2019, une nouvelle aide fiscale est annoncée pour rénover l’habitat dans l’Hexagone.
Celle-ci a pour but d’encourager les bailleurs à réhabiliter les appartements vieillissants ou dégradés afin qu’ils soient mieux isolés thermiquement et acoustiquement. Prise en compte dans la loi de finance de l’année à venir, cette mesure est une subvention accordée aux investisseurs pour entreprendre des travaux de rénovation des Biens immobiliers en mauvais état afin de proposer des habitations décentes qui consomment moins d’énergies de chauffage de l’intérieur.
Ce dispositif s’adresse à tout le monde, en particulier ceux qui s’intéressent à l’achat, aux modifications et à la mise en location d’un Bien immobilier. Mêmes les promoteurs spécialisés dans le rachat et la revente d’appartement peuvent bénéficier de cette loi. Mais il y a des conditions à remplir avant de profiter de ce nouveau dispositif fiscal.
En effet, si les travaux de réhabilitation réalisés représentent 25% du total des opérations globales engagées, le propriétaire peut obtenir une réduction fiscale variant de 12 à 21% du coût de l’investissement. Mais cela dépend des engagements (six, neuf ou douze ans de mise en location). Par rapport à la loi Pinel, avec cette nouvelle aide, il n’y a pas de zones ciblées. Elle est destinée aux 222 villes moyennes que compte la France.
Réhabilitation énergétique de logements dégradés : Ces aides qui incitent
Pour résoudre la crise du logement, l’Etat français a pris certaines mesures fiscales pour inciter les promoteurs immobiliers à présenter non seulement des logements rénovés, mais écologiques qui consomment moins d’énergies. Pour ce faire, il offre de nombreuses aides pour alléger le montant de l’impôt pour tout investissement visant la performance énergétique de l’habitat.
Ainsi, si vous avez besoin d’améliorer l’isolation de votre appartement hérité de vos parents, n’ayez aucune crainte car les nouveautés 2019 vous donnent droit à des subventions pour financer vos travaux qui vous permettront de réaliser des économies sur les factures d’énergie. Elles sont cumulables selon la situation économique de l’investisseur bailleur.
Par exemple, le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) fait partie de ces nouvelles aides. Ce dispositif fiscal s’adresse aux ménages qui entreprennent des travaux pour améliorer leur habitation principale afin qu’elle soit plus performante énergétiquement.
Ils peuvent bénéficier de réduction fiscale sur le revenu imposable à concurrence du montant des dépenses engagées. Imposable ou non, tout contribuable peut prétendre au CITE pourvu que ses réalisations touchent un niveau minimum d’efficacité en termes de consommation énergétique de son logement principal.
En cas de dépassement par rapport à l’impôt à payer, le surplus est directement reversé sur le revenu du locataire. Son taux varie entre 15% et 30%, le plafond est fixé à 8 000€ pour une personne vivant seul et 16000€ pour un foyer fiscal.
Le crédit d’impôt est accordé aux travaux permettant d’économiser de l’énergie entrepris par le locataire, le propriétaire ou les occupants. Mais ces réalisations doivent concerner le logement habité effectivement.
Il y a également la possibilité de bénéficier du taux réduit de TVA à 5,5%, mais cette aide concerne spécialement les travaux d’amélioration de la qualité énergétique de l’appartement. Par exemple, lorsque vous procédez au remplacement des équipements du logement par des matériaux éligibles, cela permet d’obtenir une réduction du taux de la TVA sur vos consommations.